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Affichage des articles du février, 2023

De l'Hypostase

Dès lors que l'ignorance d'être soi soit l'unique chose qu'il soit possible de connaître avant de se connaître comme étant soi - être conscient - pour n'être alors que nature inconsciente avant de naître, il s'ensuit que l'inconscient et le sujet conscient soient deux hypostases se faisant face, distinctes mais non divisibles, d'une seule et même entité. Tel que nous ne puissions jamais qu'osciller entre ces deux états à l'échelle de la nuit et du jour, de la mort et de la vie, d'un univers et de son itération; avec, pour seule ponctuation, l'oubli précédant la mémoire de ce que nous étions jamais.

De la Genèse

Dès lors qu'il faille enfin créer pour tout réduire à néant jusqu'à l'inconscience idéelle, en tant qu'unique reliquat possible à l'acmé d'un processus d'annihilation du présent que recèle le temps, alors le début devient inexorablement l'effet de la fin. De sorte qu'à nous éveiller en conscience, nous ne puissions jamais que prendre directement connaissance de la première page du livre de notre cosmogonie contant, dès le début, la fin d'un processus; tandis que nous croyions l'ouvrir à la dernière page pour le lire à rebours. Tant et si bien qu'il ne soit possible d'établir notre genèse qu'à la fin des temps.

Du Jugement Dernier

Juger, au fond, c'est dire si une chose est bonne ou mauvaise; c e qui ne saurait être établi justement sans envisager les causes à l'origine d'un événement. Pour ce qui est de l'être doué de conscience, il s'agirait ainsi de déterminer les raisons qui sous-tendent ses choix. A cet égard, il convient d'admettre que soit l'Homme est libre de se déterminer par lui-même, auquel cas il peut être tenu pour responsable de ses actes; soit il ne l'est pas, auquel cas il ne saurait être jugé sans iniquité.  Ce qui pose, dans le premier cas , la question du libre arbitre en tant que capacité de se déterminer par soi, sans autre cause que soi; et donc, celle de la nature du soi inévitablement. Or, l'on ne saurait nommer, par déduction du temps, la nature du soi commune à l'Homme, sans mettre en évidence une finalité ontologiquement supérieure requalifiant a posteriori le probable en inéluctable. A ce propos , le temps passe. Et l'inconscience idéelle de

De l'Agnosticisme

En cela que l'agnosticisme revienne à considérer l'absolu comme étant en dehors du champ de la raison humaine, alors croire en un dieu dont les pensées seraient impénétrables ou acter sa propre vanité pour n'être que le fruit d'un pur hasard de l'évolution sans finalité - donc sans raison - deviennent deux voies également* agnostiques; le croyant et le scientiste renonçant tous deux, et malgré eux, à résoudre la question de l'absolu en toute logique. Ce qui ne peut aboutir, à la collusion de la transcendance et du hasard, qu'à l'émergence d'une société de la vanité du fait que nous ayons, de concert, rendu vaine la raison humaine; dont nous étions pourtant doués à dessein : comprendre notre propre condition à partir de rien. Alors, quelle société pourrait en résulter? *De manière égale.

De la Décohérence

Le principe énonce essentiellement que la réalité macroscopique serait toujours certaine pour résulter d'une infinité d'intéractions en guise d'actes de mesure quantique entre particules. C'est notamment un principe avancé pour expliquer le paradoxe du Chat de Schrödinger qui ne pourrait donc qu'être mort ou vivant à chaque instant. Cependant, la décohérence demeure insatisfaisante pour résoudre ce paradoxe qui mêle, à la fois, un corps classique et une particule interagissant à l'instant avec leurs propriétés : sans passage préalable du quantique au macroscopique à la faveur d'une infinité d'intéractions.  Autrement dit, à respecter la décohérence strictement, il ne pourrait y avoir concomitamment un objet classique et une particule se trouvant dans un état superposé interagissant ensemble; puisque tous les états seraient toujours révélés à l'instant; tel que l'expérience de pensée du Chat serait impossible à la base. Il s'ensuit que l'o

Des Manifestations de l'Annihilation

A chaque particule de matière est associée une particule d'antimatière avec laquelle elle s'annihile. Le temps passe et une succession d'instants recèle l'idée d'annihilation du présent du fait qu'un instant n'existe plus sitôt qu'il est perçu. Les durées sont relatives ce qui n'est possible qu'en l'absence de simultanéité traduisant ainsi une annihilation du présent universel dans sa dimension perceptive. L'univers est en expansion sachant qu'il ne saurait s'agir que d'un processus d'annihilation de l'altérité au paroxysme duquel toute chose étant n'aurait plus rien à connaître au-delà d'elle même, quoiqu'elle voudrait. En cela que retirer ici revienne toujours à emplir ailleurs autrement, on ne saurait donc faire le vide, le plus efficacement possible, qu'en densifiant des éléments premièrement épars à la faveur d'une chute permanente vers un centre local; ce dont la gravitation est l'action p

De l'Au-Delà

Dès lors qu'il faille, pour tout réduire à néant jusqu'à l'inconscience idéelle en dernier lieu, créer pour se connaître comme étant soi - être conscient - il s'ensuit que toute chose doive être antithétiquement compensée par nature. Si bien que la raison de l'être devienne indissociable de l'idée de ce qui doit être juste. Or, nul ne choisit sa naissance et ses vicissitudes; tel qu'il faille nécessairement que la vie soit naturellement compensée dans l'au-delà afin d'équilibrer le destin; sans quoi, l'annihilation antithétique ne serait pas toujours vérifiée. Cependant, toute chose ne pouvant qu'être ou n'être pas tandis nous sommes nous-mêmes, il ressort que nous ne saurions envisager de tribunal transcendant sans remettre en cause la raison elle-même. En outre, et dès lors que l'inconscience idéelle demeure l'unique reliquat qui soit jamais possible à l'acmé du temps, il s'ensuit que nous ne puissions qu'osciller en

De la Raison de l'Etre

A envisager la raison de l'être doué de conscience, qu'avons-nous à choisir sinon entre être le fruit d'une entité plus fondamentale que soi à l'origine de toute chose ou celui d'un pur hasard? Cependant, toute chose ne pouvant qu'être ou n'être pas tandis nous sommes, il s'ensuit que nous ne puissions envisager d'entité plus fondamentale que nous-mêmes sans rendre notre raison vaine; puisque nous ne pourrions alors saisir ce qui serait en dehors du champ de la raison humaine précisément. De même, nous ne saurions être l'oeuvre d'un pur hasard sans consacrer la vanité de toute chose en l'absence de finalité; du fait que nous ne pourrions alors que vivre et mourir afin qu'il n'en restât rien essentiellement. Il s'ensuit que l'Homme n'ait d'autre choix, certes difficile mais salutaire, que celui de se résoudre à une raison immanente s'il ne veut consacrer sa propre inanité en rendant vaine une raison dont il sera

De Quelque Chose plutôt que Rien

Le temps passe. Et les jours, qui rythment nos vies, ne se succèdent pas sans raison univoque et parfaitement saisissable par tout un chacun; du fait que le réel soit précisément l'expérience ultime que nous menions, à notre insu, corroborant la vérité de l'être. Puisque la nature inconsciente, en tant qu'unique reliquat jamais possible à l'acmé d'un processus d'annihilation du présent - le temps - ne saurait être annihilée que par un être se connaissant lui-même; tel que nous ne puissions jamais qu'osciller entre ces deux états à la lisière d'un impossible néant : mourrir et vivre : passer de l'inconscience à la conscience. En d'autres termes, c'est parce qu'il faut qu'il n'y ait rien, plutôt que quelque chose, que nous existons, paradoxalement; dès lors qu'une chose ne puisse être réduite à néant qu'en créant pour se connaître comme étant soi en dernier lieu.

Du Chat de Schrödinger

Pour résoudre ce paradoxe, il faut sans doute appréhender la superposition, non par le prisme de l'ubiquité qu'elle évoque, mais de façon causale. Dès lors, un état superposé relèverait du futur antérieur à la mesure du vecteur d'état pour ne pouvoir être observé - avant - cette dernière action précisément. En d'autres termes, un état superposé relèverait d'une potentialité non encore avérée avant mesure, et non de plusieurs états à la fois. Or, ce qui est potentiel demeure strictement du domaine de l'esprit. De sorte que le réel ne puisse être qu'une émanation du conceptuel. Il s'ensuit que le chat de Schrödinger ne serait alors qu'un pur objet de la pensée qui n'existerait pas encore, pour n'être qu'une potentialité avant mesure coïncidant avec l'ouverture de la boîte, en toute cohérence. Sans quoi, on ne peut aboutir qu'au paradoxe soulevé. Ce qui est irréfutable d'ailleurs dès lors que placer un dispositif, aussi ingénieux