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Affichage des articles du février, 2022

De la Conscience

Être conscient, c’est se connaître comme étant soi pour se voir par écart de façon imagée. Or, le vrai est conforme à la vérité. Il faut donc qu’un phénomène de distanciation de soi instantané _ permettant de se voir par écart pour être l’observateur de sa propre lumière _ soit avéré : l’inflation cosmique (10^-32 sec.) plaçant ainsi le sujet conscient face à sa véritable nature inconsciente pour la comprendre. L’Homme, c’est donc la Nature qui prend conscience d’elle-même pour se voir par écart.  

Exister

Etant donné que rien ne saurait émerger du néant tandis que l’univers existe, alors une chose au moins doit nécessairement être substantielle pour être toujours par elle-même, c’est-à-dire pour n’avoir jamais d’autre cause qu’elle-même. Ce qui est étant dit, il est alors possible d’évoquer, par voie de conséquence, ce qui n’est pas en vertu d’une logique de même nature que celle permettant d’affirmer l’être. Or, l’essence est la pensée première de toute chose. Pour être ainsi la première chose pensée, à partir de l’être, faisant l’objet d’une pensée première par négation, n’être pas ne saurait être dissocié de la pensée elle-même pour finir par la désigner. C’est sans doute pourquoi la pensée n’est rien par elle-même du fait qu’il faille être sensiblement en premier lieu. Car sans matière première de nature sensible à penser, que serait-il alors possible de penser ? Sans doute impossiblement rien. S’agissant d’exister à proprement dit, cela implique d’avoir une extension spati

De l’Origine

Il est convenu, en vertu du bon sens, que l’univers ait une origine. Pourtant, une simple expérience de pensée permet de conclure qu'il ne puisse y avoir d'origine : puisque toute origine ne ferait que repousser la question de l'origine en amont, sauf à faire du néant l'aporie d'un milieu d’origine. Dès lors, une chose doit nécessairement être substantielle pour être toujours par elle-même, c'est à dire pour n'avoir jamais d'autre cause qu'elle-même. Ce que traduit d'ailleurs le mur de Planck (10^-43 seconde), en l'absence d'instant zéro possible, ou l'idée d'itération cosmique perpétuelle. Et cette chose : c'est nous, à notre insu ; du fait que nous ayons toujours à comprendre, de manière misérablement superbe, que nous sommes tout à partir de rien. Car nous ne cessons jamais de connaître sensiblement quelque chose, même à ne plus être conscient pour ne plus se connaître comme étant soi. Puisque ne rien connaître, ce