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Affichage des articles du juillet, 2021

De l’Art d’Etre par Soi

De l’Art d’Être par Soi   L’univers existe. Et toute chose existante est sujet du verbe substantif, être, sans lequel rien ne saurait être défini. Étant donné que rien ne saurait émerger du néant sans aboutir à une aporie, alors ce qui est [1] doit nécessairement relever de la substance : être toujours par soi pour jamais [2] n’avoir d’autre cause que soi : si bien qu’il ne puisse y avoir d’autre concept plus fondamental qu’être tel que la récursivité de l’essence de ce qui est le démontre. Or, le vrai doit être conforme à la vérité. I l faut donc que l’état d’une chose étant par elle-même, sans autre raison apparente qu’elle-même [3] , soit avéré : l’homme capable de connaître de manière innée et de se déterminer librement à partir de rien, l’homme toujours esseulé dans l’infini si bien qu’il n’y ait fondamentalement rien d’autre que lui. Cependant, la conscience implique de se connaître, c’est à dire de se voir par écart, ce qui n’est possible que du fait d’un phénom

Penser contre Soi

Penser contre Soi Du fait qu’il soit la partie consciente de l’unique chose qui puisse jamais être par déduction logique _ une entité d’annihilation de toute chose présente à elle-même jusqu’à sa propre inconscience _ l’être doué de conscience sera donc naturellement enclin à tout annihiler jusqu’à sa propre vérité et ce qui lui est conforme. D’où, il est naturel que nous nous aliénions pour devenir étrangers à nous-mêmes, et finir par sombrer dans l’apathie, dès lors que le soi ne puisse être annihilé que par ce qui est autre ; donnant ainsi un fondement à notre déification de l’altérité à la base du progrès. D’où, il est naturel que nous soyons enclins au nihilisme dont les illustrations les plus évidentes sont : la norme du mensonge, le déni de réalité systématique ainsi que le relativisme. D’où, il est naturel que nous détruisions aussi le naturel, tristement, pour ceux qui sont à venir et qui auront à connaître un monde méconnaissable. Fort heureusement, l’annihilati

A Partir du Néant

A Partir du Néant A priori, il serait logique qu’il n’y ait rien plutôt que quelque chose puisque rien ne saurait émerger du néant sans aboutir à une aporie. Or, nous existons en ayant l’idée du néant. Dès lors, la question de la conception du néant s’impose. Concevoir le néant par l’esprit, c’est annihiler de façon récursive toute chose présente à soi, jusqu’à soi, si bien qu’au paroxysme d’un tel processus, quelle que soit la réalité de départ, l’inconscience demeure l’unique reliquat qui soit jamais possible. Or, l’inconscience ne saurait être annihilée que par antithèse de sorte que pour tout réduire à néant jusqu’à l’ignorance d’être soi, il faille enfin toujours créer, paradoxalement, afin d’être conscient ; faisant ainsi de l’annihilation le gage inattendu d’une victoire perpétuelle de la vie sur la mort. La conscience correspondrait ainsi à l’acmé d’un processus d’annihilation perpétuel dont l’unique reliquat possible à juger, en l’absence de concept plus fondamen