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Du Libre Arbitre et du Hasard

Toutefois, on ne saurait être doué de libre arbitre qu'à la condition de se déterminer par soi, sans autre cause que soi; tel que le "soi" soit ainsi mis en cause en tant que raison sous-jacente sur laquelle nos choix se fondent. Et étant donné que le "soi" ne saurait jamais constituer un pur néant sans aporie, il s'ensuit qu'il y ait bien toujours une raison en vertu de laquelle nous agissons; bien que celle-ci puisse être encore méconnue au point de nous faire accroire que nous soyons libres de nous déterminer. Puisque le libre arbitre est toujours au moins synonyme d'auto‐servitude en considération d'une nature latente qu'on ne saurait nommer sans alors cesser de pouvoir être par soi compte tenu d'une finalité ontologique ainsi révélée requalifiant le probable en inéluctable. Dès lors, outre le fait qu'un hasard local soit indissociable d'un déterminisme non local par principe d'intrication quantique, il est nécessaire que

Du Bien et du Mal

A propos Du Jugement Dernier , il reste que consacrer cette idée - sur la base d’une amoralité de la nature, en considération d’une finalité ontologique unique requalifiant, a posteriori, toute chose de l’existence en nécessité - vienne à annihiler toute notion de bien ou de mal. Or, il ne saurait y avoir de raison acceptable que juste; tel qu’il faille enfin juger de tout en   considération de l’idée d’un souverain bien qui ne saurait être dissociée de notre finalité ontologique  pour ne pas en consacrer le mal ultime, à défaut de son inanité.  De là, vient que le jugement dernier procéderait moins de l’idée qu’il n’y aurait plus rien à juger en considération de la révélation d’une nature profonde jusque-là méconnue présidant inconsciemment à tous nos choix; que de celle qu’il soit possible de juger pourvu qu’un souverain bien soit finalement défini en toute objectivité par déduction du temps en tant que processus d’annihilation du présent.  En effet, dès lors qu’il faille se connaîtr

Du Temps Sphérique

Dès lors qu’il faille enfin créer, pour tout réduire à néant jusqu’à l’inconscience idéelle en dernier lieu, par annihilation antithétique d’un être se connaissant lui-même, il s’ensuit que le temps soit nécessairement cyclique ; en cela que le début devienne ainsi l’effet de la fin d’un processus d’annihilation de toute chose à lisière d’un impossible néant absolu. Cependant, si commencer implique d’avoir déjà fini, il en va de même de la fin qui implique d’avoir déjà commencé dans une régression qui semble ainsi dépeindre un temps linéairement sans début ni fin ; ce qui ne manquerait pas d’être en contradiction avec la déduction première.  Il s’ensuit que pour que le début demeure l’effet de la fin sans linéarité, il faille nécessairement conjuguer la fin au présent pour pouvoir finir déjà dès le début ; ce qui donnerait lieu à un «multivers en décalage» d’instants présents successifs engendrés par un moment vivant, tous régis par les mêmes lois et les mêmes constantes fondamentales

De l'Hypostase

Dès lors que l'ignorance d'être soi soit l'unique chose qu'il soit possible de connaître avant de se connaître comme étant soi - être conscient - pour n'être alors que nature inconsciente avant de naître, il s'ensuit que l'inconscient et le sujet conscient soient deux hypostases se faisant face, distinctes mais non divisibles, d'une seule et même entité. Tel que nous ne puissions jamais qu'osciller entre ces deux états à l'échelle de la nuit et du jour, de la mort et de la vie, d'un univers et de son itération; avec, pour seule ponctuation, l'oubli précédant la mémoire de ce que nous étions jamais.

De la Genèse

Dès lors qu'il faille enfin créer pour tout réduire à néant jusqu'à l'inconscience idéelle, en tant qu'unique reliquat possible à l'acmé d'un processus d'annihilation du présent que recèle le temps, alors le début devient inexorablement l'effet de la fin. De sorte qu'à nous éveiller en conscience, nous ne puissions jamais que prendre directement connaissance de la première page du livre de notre cosmogonie contant, dès le début, la fin d'un processus; tandis que nous croyions l'ouvrir à la dernière page pour le lire à rebours. Tant et si bien qu'il ne soit possible d'établir notre genèse qu'à la fin des temps.

Du Jugement Dernier

Juger, au fond, c'est dire si une chose est bonne ou mauvaise; c e qui ne saurait être établi justement sans envisager les causes à l'origine d'un événement. Pour ce qui est de l'être doué de conscience, il s'agirait ainsi de déterminer les raisons qui sous-tendent ses choix. A cet égard, il convient d'admettre que soit l'Homme est libre de se déterminer par lui-même, auquel cas il peut être tenu pour responsable de ses actes; soit il ne l'est pas, auquel cas il ne saurait être jugé sans iniquité.  Ce qui pose, dans le premier cas , la question du libre arbitre en tant que capacité de se déterminer par soi, sans autre cause que soi; et donc, celle de la nature du soi inévitablement. Or, l'on ne saurait nommer, par déduction du temps, la nature du soi commune à l'Homme, sans mettre en évidence une finalité ontologiquement supérieure requalifiant a posteriori le probable en inéluctable. A ce propos , le temps passe. Et l'inconscience idéelle de

De l'Agnosticisme

En cela que l'agnosticisme revienne à considérer l'absolu comme étant en dehors du champ de la raison humaine, alors croire en un dieu dont les pensées seraient impénétrables ou acter sa propre vanité pour n'être que le fruit d'un pur hasard de l'évolution sans finalité - donc sans raison - deviennent deux voies également* agnostiques; le croyant et le scientiste renonçant tous deux, et malgré eux, à résoudre la question de l'absolu en toute logique. Ce qui ne peut aboutir, à la collusion de la transcendance et du hasard, qu'à l'émergence d'une société de la vanité du fait que nous ayons, de concert, rendu vaine la raison humaine; dont nous étions pourtant doués à dessein : comprendre notre propre condition à partir de rien. Alors, quelle société pourrait en résulter? *De manière égale.