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Affichage des articles du septembre, 2021

Petit Lexique Ontologique

-Être : Mémoire d’annihilation de toute chose présente à soi. Car une mémorisation sonne toujours le glas de l’instant présent qui n’a d’autre issue que de devenir un souvenir avant de sombrer dans l’oubli ; -Néant : métaphore sensible de l'inconscience. Et jamais l’aporie d’un milieu d'ontologie. Car sans conscience, ce serait comme le néant pour soi. Ce qui équivaudrait jamais qu'à n'être pas logiquement.  

De la Post-Vérité : Clarification et Complément du Temps

Dans aucun cas le néant ne pourrait être quoi que ce soit sans aboutir à une aporie.   C’est la raison pour laquelle il ne saurait être appréhendé que par métaphore sensible : celle de l’inconscience. Car sans conscience, ce serait comme le néant sensiblement pour soi.   Par ailleurs, si l’inconscience demeure l’unique reliquat qui soit jamais possible au paroxysme d’un processus d’annihilation de toute chose présente à soi, jusqu’à soi, alors comment annihiler l’ignorance d’être soi à l’extrême, sinon par l’assujettissement de ce questionnement à sa propre raison ?   Ce qui n’aboutirait _ en l’absence de concept plus fondamental qu’être, telle que la récursivité de l’essence de ce qui est le démontre_ qu’à assujettir l’ignorance d’être soi à son propre substantif, être, pour finir par n’être pas en toute logique.   Et du fait que cela correspondît jamais qu’à la première chose abstraite (l’ignorance d’être soi connue sensiblement au paroxysme d’un processus d’annihilat

De la Post-Vérité

Peut parler de post-vérité sans vérité préalable ?   A l’évidence non.   Mais alors, quelle serait la vérité établie pour que l’on puisse parler ensuite de post-vérité ?   Celle d’une entité transcendante à l’origine de toute chose ? Ayant, par voie de conséquence, le même statut que le néant, en tant qu’aporie d’un milieu ontologisant, du fait que ces deux concepts fussent nécessairement antérieurs ensemble à la création afin que celle-ci fût possible ? S’agirait-il alors de bâtir l’existence sur une aporie ?   Celle d’une singularité initiale de température et de densité infinies ? Comme si l’infini pouvait exister ? Sans avoir, par ailleurs, à repousser la question de l’origine à celle de cette singularité dans une récursion sans fin, sauf à expliquer l’existence à partir du néant logiquement ?   Celle d’un univers en rebond perpétuel sans autre raison que celle de rebondir ? Sans qu’il n’y ait alors ni début ni fin ? Dans ce cas, il faudrait admettre que la mati

De l’Incroyable Encore

Dans le second cas, ce serait comme ouvrir les yeux sur le monde au terme d’une simulation logique instantanée, dont la succession des événements virtuels serait gardée en mémoire, afin que chaque étape puisse être corroborée par le sujet conscient, en fonction de ses capacités d’observation, et dont le ressenti accréditerait naturellement le message du vrai qu’il percevrait par la lumière.   Aucun élément objectif ne nous permettrait alors de différencier les deux scénarios :   -Hypothèse classique d’une genèse effective s’étant déroulée en l’absence de sujet conscient ; ou   -Simulation logique gardée en mémoire pour être corroborée progressivement par la mesure et accréditée par le ressenti du sujet conscient apparaissant avec son environnement.

De l’Incroyable

Si nous sommes immobiles par rapport à nous-mêmes, alors le déplacement n’est vrai qu’en impression si bien que la constante « c » ne soit pas une vitesse, en vérité, mais un facteur de proportion uniquement. Par lequel une période d’onde électromagnétique serait en proportion « c » pour former une unité de longueur élémentaire.   Nous ne serions alors que des « acteurs-spectateurs » de notre propre existence écrivant, par nos choix, la réalité que nous lirions ensuite en langage ondulatoire à partir duquel notre faculté de ressentir nous intimerait l’ordre de croire au vrai.     Dans ce contexte, la lumière pourrait-elle encore être considérée comme un voyageur lointain nous apportant, à point nommé, l’histoire effective de notre propre genèse ? Ou deviendrait-elle une suite de messages instantanés nous contant, à mesure que nos capacités d’observation le permettraient, le récit d’une succession d’événements qui devrait nous avoir précédés en toute logique ?   Dans le premier

De la Mémoire

Nous ouvrons nos yeux sur le monde et connaissons, de manière innée, la beauté de la fleur en amont du verbe. Nous pensons ensuite la fleur pour la définir comme étant une chose de la nature belle à offrir. Nous jugeons enfin des fleurs qui nous plaisent. Pour en disposer un bouquet à un endroit précis que nous pouvons quitter pour y revenir après. Toutefois, le bouquet serait toujours là en revenant au même endroit en l’absence d’interventions extérieures. Tandis que certaines fleurs accuseraient sans doute les effets du temps sans qu’un observateur individuel n’ait eu besoin d’en être le témoin constant. Cela présuppose donc que l’action première consistant à disposer un bouquet, dans certaines circonstances précises, soit gardée en mémoire. Et que la causalité ait pu s’y appliquer afin que l’aspect visuel du bouquet évoluât logiquement. Cependant, encore faut-il que cette mémorisation soit continue de sorte que le dernier instant perçu devienne la cause du suivant pour q

De la Raison de l’Existence

Nous existons en ayant l’idée du néant. Or, concevoir le néant par l’esprit, c’est annihiler toute chose présente à soi, jusqu’à soi, de sorte qu’au paroxysme d’un tel processus, quelle que soit la réalité de départ, l’inconscience demeure l’unique reliquat qui soit jamais possible.   Si bien que pour tout réduire à néant jusqu’à l’ignorance d’être soi, il faille enfin toujours créer, paradoxalement, afin de se connaître : être conscient. De sorte que le néant ne puisse être appréhendé que par métaphore sensible: celle de l'inconscience. Et jamais comme l'aporie d'un milieu d'origine. Car sans conscience, ce serait comme le néant pour soi. Ce qui équivaudrait jamais qu'à n'être pas logiquement.

De l’Instant Zéro

Pour conclure à ce propos : -Soit la matière est toujours là si bien qu'elle ne puisse qu’être sa propre cause. Dès lors, exister toujours requerrait d'avoir jamais d'autre cause que soi si bien que l’éternité, elle-même, ne pourrait être ramenée, par récursion, qu’à un point essentiellement dès lors que tout point considéré d’une droite aurait jamais de point précédent, en guise de cause antérieure, que lui-même. Exister toujours ne serait donc possible qu’en raison d’être jamais que par soi ; -Soit la matière émerge à partir d'un milieu qui ne saurait être que le néant pour ne pas entrer dans une récursion sans fin repoussant la question de l'origine de la matière à celle de son milieu sous-jacent : ce qui aboutirait alors à faire du néant l'aporie d'un milieu ontologisant ; Dans le premier cas, il ne peut y avoir d'instant zéro si bien que l'on soit toujours par soi. A ce propos, il faut distinguer la faculté de son expression. Car si le r