De l’Incroyable

Si nous sommes immobiles par rapport à nous-mêmes, alors le déplacement n’est vrai qu’en impression si bien que la constante « c » ne soit pas une vitesse, en vérité, mais un facteur de proportion uniquement. Par lequel une période d’onde électromagnétique serait en proportion « c » pour former une unité de longueur élémentaire.

 

Nous ne serions alors que des « acteurs-spectateurs » de notre propre existence écrivant, par nos choix, la réalité que nous lirions ensuite en langage ondulatoire à partir duquel notre faculté de ressentir nous intimerait l’ordre de croire au vrai. 

 

Dans ce contexte, la lumière pourrait-elle encore être considérée comme un voyageur lointain nous apportant, à point nommé, l’histoire effective de notre propre genèse ? Ou deviendrait-elle une suite de messages instantanés nous contant, à mesure que nos capacités d’observation le permettraient, le récit d’une succession d’événements qui devrait nous avoir précédés en toute logique ?

 

Dans le premier cas, l’homme apparaîtrait sur Terre au terme d’une évolution donnée pour lever ses yeux vers les étoiles et y découvrir son histoire lointaine (hypothèse classique). Dans le second cas, l’homme apparaîtrait concomitamment avec son environnement tout en étant en mesure de lire, ingénument et de manière innée, le message ondulatoire qu’il percevrait instantanément par la lumière le renseignant sur la succession des événements, plus ou moins locale, qui devrait l’avoir précédé en fonction de ses capacités d’observation. 

 

Autrement dit, dans le premier cas, l’homme ouvrirait un livre vers la fin pour en redécouvrir les premières pages à postériori. Dans le second cas, l’homme ouvrirait un livre au début dont la première page serait, à son insu, le récit d’une succession d’événements qui devrait l’avoir précédé logiquement*. Sauf que le langage ne serait pas celui de l’alphabet classique mais un langage universel : celui du spin qui s’écrit par l’onde dans l’espace et que le ressenti accréditerait naturellement.

 

Dès lors, comment distinguer objectivement ces deux scénarios, dans la mesure où le ressenti pourrait accréditer le vrai, sans faire appel au bon sens privilégiant le premier de toute évidence ? 

 

En disant que nous retrouverions des traces fossiles de certains événements ? Mais que pourrait-on vraiment en conclure compte tenu de la nature des particules ? Qu’il ne pourrait s’agir que de messages ondulatoires nous renseignant, là encore, sur ce qui devrait nous avoir précédés en toute logique, et non sur ce qui nous aurait précédés indubitablement de manière effective.


 Notes :

*Autrement dit encore, dans le premier cas, la lumière serait un cavalier chevauchant une réalité continue. Dans le second cas, la réalité serait constituée d’une suite d’images comme un film rapide dont l’homme serait l’acteur-spectateur immobile ne se déplaçant qu’en impression.

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