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Affichage des articles du janvier, 2022

Du Bien et du Mal

Qu’est-ce que le bien ? Qu’est-ce que le mal ? L’on ne saurait répondre à ces questions sans comprendre en premier lieu notre raison d’être ; après quoi, un mal apparent peut être considéré comme un bien et inversement. A ce propos, au paroxysme d’un processus d’annihilation du présent, que le temps qui passe nous révèle, l’inconscience demeure l’unique reliquat possible, quelle que soit la réalité de départ, après avoir tout retiré jusqu’à soi par expérience de pensée. Si bien que pour tout réduire à néant jusqu’à l’ignorance d’être soi, il faille enfin toujours créer, paradoxalement, afin de se connaître : être conscient. Car il n'y a aucune raison objective pour qu'il y ait quelque chose plutôt que rien, hormis l'annihilation perpétuelle. Si tant est que l'inconscience soit irréductible à l'acmé d'un tel processus ; de sorte qu'il faille enfin toujours créer pour être conscient dans une boucle sans fin. L'impression du temps qui passe en serai

De l’Eau

L'eau, c'est l’image du tout fait de plusieurs parties miscibles identiques au tout. C'est pourquoi l'Homme s'exalte à lever les yeux vers le ciel pour se voir lui-même à son insu ; tel que la toile cosmique, aux allures de réseau synaptique inconscient, le suggère. C'est alors que l'inconscient devient l'un*, conscient en raison du soi : pour se connaître enfin comme étant l'unique chose qui puisse jamais être du fait de se voir soi-même par distanciation. Notes : *Ce qui est indivisible.

En conclusion de l’Au-Delà et de la Justice

Si le souvenir est l’unique chose qui puisse raisonnablement être connue après s’être connu, alors que saurait-il rester précisément ? Pour y répondre, il faut saisir qu'il n'y aucune raison objective pour que la vanité ne soit irrémissiblement oubliée. Puisque seule la cause utile sert la causalité. Il s’ensuit que seule la vérité puisse demeurer justement en mémoire afin que le vrai, qui en est jamais que la conformité, soit projeté en conséquence. Une part d’oubli est donc inéluctable, sans quoi ce qui est vain serait gardé en mémoire. Il en ressort que le souvenir se mérite et que l’oubli puisse faire office de jugement sanctionnant la vanité en dernier lieu. Sans quoi, l'injustice ne saurait jamais vraiment être rendue juste, même en considération d’un dessein supérieur, du fait de la déception que l’histoire peut durablement inspirer. C'est sans doute la raison pour laquelle le mur de Planck est moins une durée à compter d'un instant zéro philosophique

Contre le Pari de Pascal

Outre le fait que le raisonnement soit conduit par une raison discréditée faisant l’aveu qu’elle ne puisse saisir la nature de dieu, bien qu’elle puisse en saisir le caractère infini d’une part ; une raison qui se résolve de surcroît à ce que seule la grâce soit certaine et que toutes les vérités puissent se valoir d’autre part ; une raison qui s’affranchisse de traiter du paradoxe de la création réduisant nécessairement dieu au néant en tant qu’aporie d’un milieu ontologisant mais qui puisse s’aventurer à parier en dehors de toute logique enfin ; il faut simplement saisir que la foi ne saurait relever du pari sans être insincère. Et qu’alors, le véritable gain espéré du pari est moins celui d’une vie de béatitude que celui d’être jugé en opportuniste si dieu existe, sans quoi la cupidité du bonheur et de l’immortalité resterait sans conséquence ; étant entendu que la perte, qui n’en est point une sans conscience, demeurerait invariablement celle du néant. Mieux vaut alors une vie

De la Production du Temps

L’univers existe. Et toute chose existante est assujettie au substantif, être, sans lequel rien ne saurait être défini. Etant donné que rien ne saurait émerger du néant sans aboutir à une aporie, alors ce qui est doit nécessairement être toujours par soi pour n’avoir jamais* d’autre cause que soi. Dès lors, l’éternité même ne saurait être ramenée allégoriquement qu’à un point par récursion. Puisque tout point d'un axe aurait jamais de point précédent, en guise de cause antérieure, que lui-même. L'axe procédant ainsi d'une reconstitution logique de points successifs gardés en mémoire. C'est la raison pour laquelle il faut distinguer la reconstitution à postériori de la figure du temps, l'axe chronologique, de la production d'un pixel temporel, le point en guise d'instant, pour laquelle le passé demeure la conséquence de la mesure du présent ; tandis que le futur est nécessairement antérieur pour ne pas être encore avéré par cette dernière action à l’ima

De la Justice

Peut-on présumer de ce qui est juste, en tant que finalité abstraite, selon la justice en tant que principe moral ? Pour y répondre, considérons, tout d’abord, l’exemple d’un élève ayant assidument préparé ses examens. Il serait normal, juste et conforme à l’idée de justice que cet élève réussisse. A contrario, l’on pourrait dire que son travail ne serait pas récompensé. Dans cet exemple, finalité abstraite et principe moral se trouvent alignés sur l’idée de rétribution au mérite reposant sur la causalité : en cela qu’à la préparation de l’examen, en tant que cause, est associée une conséquence en vertu d’une relation logique intelligible : la réussite en guise d’idéal commun. Prenons, à présent, l’exemple d’un doctorant en cursus scientifique habitant dans un lieu où il subirait des nuisances de toutes sortes sans autre recours que celui de déménager pour s’installer ailleurs près de la nature. Notre doctorant, qui peinait à terminer sa thèse auparavant, parvient alors à la finali

De l’Annihilation, de l’Altérité et du Vide

En l'absence de néant absolu puisque nous sommes, l'annihilation ne saurait donc relever que de la transformation. Or, devenir autre, c'est jamais que retirer une chose ici pour emplir autre chose ailleurs en laissant un vide. Tel que le vide soit l'espace résultant de ce processus. Et, du fait que l'inconscience soit irréductible (1) , alors l'annihilation ne saurait consister qu’en une oscillation perpétuelle entre états d’inconscience, pour n’être que nature inconsciente, et d’éveil pour se connaître ; à la mesure d’un instant, d’un jour, d’une vie ou d’une itération d’univers. De sorte que la production du vide soit d'autant plus conséquente qu'une chose ait à devenir autre chose pour se connaître à mesure que "le temps passe". Comme en témoigne l'énergie noire. En d'autres termes, l'énergie noire serait la manifestation directe de la production du vide résultant d'un processus d'annihilation perpétuel par lequel u