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Affichage des articles du septembre, 2023

Du Libre Arbitre et du Hasard

Toutefois, on ne saurait être doué de libre arbitre qu'à la condition de se déterminer par soi, sans autre cause que soi; tel que le "soi" soit ainsi mis en cause en tant que raison sous-jacente sur laquelle nos choix se fondent. Et étant donné que le "soi" ne saurait jamais constituer un pur néant sans aporie, il s'ensuit qu'il y ait bien toujours une raison en vertu de laquelle nous agissons; bien que celle-ci puisse être encore méconnue au point de nous faire accroire que nous soyons libres de nous déterminer. Puisque le libre arbitre est toujours au moins synonyme d'auto‐servitude en considération d'une nature latente qu'on ne saurait nommer sans alors cesser de pouvoir être par soi compte tenu d'une finalité ontologique ainsi révélée requalifiant le probable en inéluctable. Dès lors, outre le fait qu'un hasard local soit indissociable d'un déterminisme non local par principe d'intrication quantique, il est nécessaire que

Du Bien et du Mal

A propos Du Jugement Dernier , il reste que consacrer cette idée - sur la base d’une amoralité de la nature, en considération d’une finalité ontologique unique requalifiant, a posteriori, toute chose de l’existence en nécessité - vienne à annihiler toute notion de bien ou de mal. Or, il ne saurait y avoir de raison acceptable que juste; tel qu’il faille enfin juger de tout en   considération de l’idée d’un souverain bien qui ne saurait être dissociée de notre finalité ontologique  pour ne pas en consacrer le mal ultime, à défaut de son inanité.  De là, vient que le jugement dernier procéderait moins de l’idée qu’il n’y aurait plus rien à juger en considération de la révélation d’une nature profonde jusque-là méconnue présidant inconsciemment à tous nos choix; que de celle qu’il soit possible de juger pourvu qu’un souverain bien soit finalement défini en toute objectivité par déduction du temps en tant que processus d’annihilation du présent.  En effet, dès lors qu’il faille se connaîtr