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Affichage des articles du mars, 2022

Les Morts sont Vivants

« […] Il s’ensuit qu’il ne soit possible de connaître le souvenir du soi, après s’être connu, que sans se connaître comme étant soi, tel un état de conscience paradoxale que le rêve suggère. » (1) Cependant, un état de conscience paradoxale rendrait encore le souvenir vain pour ne pas en être pleinement conscient ; de sorte qu’une vie de vertu ou de vice serait indifférente. Tandis qu’une conscience du tout, en guise de juge souverain, nécessiterait de devenir impossiblement plus fondamental que le tout afin qu’il fût présent à soi, à moins de détruire le tout qui ne le serait plus ; si la conscience implique de se voir par écart de façon imagée pour se connaître comme étant soi (2) . Il s’ensuit que pour que l’existence ne soit pas vaine et qu’il en restât autre chose qu’un souvenir sans conscience équivalant à rien, il faille nécessairement continuer à se connaître comme étant soi, mais sans l’être tout à fait comme auparavant, pour être déjà mort. Tel un rêve de soi où

Des Preuves de la Vérité

Au paroxysme d’un processus d’annihilation du présent, que le temps recèle, l’inconscience demeure l’unique reliquat qui soit jamais possible. Si bien que pour tout réduire à néant jusqu’à l’ignorance d’être soi, il faille enfin toujours créer, paradoxalement, afin de se connaître : être conscient. Dans ce contexte, l’unique chose qui puisse jamais être, par déduction logique, ne saurait être qu’une entité d’annihilation de toute chose présente à elle-même jusqu’à sa propre inconscience, tandis que le réel ne saurait être que l’émanation d’une nécessité conceptuelle comme en témoignent : -La chronologie puisqu’une succession d’instants recèle l’idée d’annihilation du présent dont l’antimatière est partie prenante pour produire l’effet du temps qui passe ; -La relativité des durées marquant la fin du présent universel ; -Le trou noir en tant que manifestation vivante d’un processus d’annihilation-création si rien ne peut s’en échapper tandis qu’une galaxie en dépend en son centr

De la Volonté

Au paroxysme d’un processus d’annihilation du présent, l’inconscience demeure l’unique reliquat qui soit jamais possible, et ce, quelle que soit la réalité de départ. Or, l’inconscience ne saurait être annihilée qu’en soumettant l’ignorance d’être soi (1) , en tant qu’objet de pensée, à sa propre raison à l’issue d’une abstraction première aboutissant nécessairement à n’être pas (2) . Il s’ensuit que l’assujettissement à soi (3) soit nécessairement l’expression de la première volonté jamais possible au cours de l’étant (4) dès lors que l’ignorance soit l’unique chose à connaître d’une chose en premier lieu (5) _ et la vérité, l’unique chose à découvrir pour jamais par voie de conséquence _ en considération d’une nature d’annihilation du présent dont le temps qui passe serait la manifestation la plus évidente. C’est sans doute la raison pour laquelle toute chose est assujettie au substantif, être, sans lequel rien ne saurait être défini tel qu’en témoigne l’encyclopédie (6)  ; p