Des Preuves de la Vérité

Au paroxysme d’un processus d’annihilation du présent, que le temps recèle, l’inconscience demeure l’unique reliquat qui soit jamais possible. Si bien que pour tout réduire à néant jusqu’à l’ignorance d’être soi, il faille enfin toujours créer, paradoxalement, afin de se connaître : être conscient.

Dans ce contexte, l’unique chose qui puisse jamais être, par déduction logique, ne saurait être qu’une entité d’annihilation de toute chose présente à elle-même jusqu’à sa propre inconscience, tandis que le réel ne saurait être que l’émanation d’une nécessité conceptuelle comme en témoignent :

-La chronologie puisqu’une succession d’instants recèle l’idée d’annihilation du présent dont l’antimatière est partie prenante pour produire l’effet du temps qui passe ;

-La relativité des durées marquant la fin du présent universel ;

-Le trou noir en tant que manifestation vivante d’un processus d’annihilation-création si rien ne peut s’en échapper tandis qu’une galaxie en dépend en son centre pour se maintenir ;

-Le vieillissement menant à la mort comme preuve ultime qu’il faille tout annihiler jusqu’à soi ;

-L’expansion qui représenterait la mort de l’univers à son acmé ;

-Le fait que nos particules ne soient fondamentalement que des ondes ; puisqu’une onde est jamais qu’un message conforme à une vérité : celle d’être par soi pour n’avoir jamais d’autre cause que soi en l’absence de concept plus fondamental qu’être ; à l’image de l’être doué de conscience capable de se déterminer par lui-même en vertu de son libre arbitre, sans autre raison d’être que celle de se connaître pour comprendre sa propre condition à partir de rien.

En effet, une chose doit nécessairement être de nature substantielle pour être toujours par elle-même _ c’est-à-dire pour n’avoir jamais d’autre cause qu’elle-même, si bien qu’il n’y ait rien de plus fondamental _ du fait que rien ne saurait émerger du néant tandis que nous existons.

Or, le vrai est ce qui est conforme à la vérité.

Il faut donc que l’état d’une chose essentielle étant par elle-même, tel qu’il n’y ait rien de plus fondamental, soit avéré : l’être humain capable de se déterminer par lui-même en exerçant sa volonté, esseulé dans l’infini du cosmos tel qu’il n’y ait fondamentalement rien d’autre que lui ; puisque sans conscience tout serait comme rien.

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