Articles

Affichage des articles du avril, 2022

De la Cause de la Gravitation

Le vide étant impossible par raisonnement récursif, alors faire le vide revient nécessairement toujours à retirer ici pour emplir ailleurs. Qu’obtiendrait-on alors si l’action du vide était concentrée en un point donné, à l’image d’un vortex, sinon quelque chose de plus dense que des éléments premièrement épars ?   Dès lors, tant s’en faut pour dire que la gravitation soit une propriété géométrique de l’espace produisant l’effet d’une chute permanente ; que pour dire qu’il s’agisse de la manifestation d’un processus perpétuel consistant à faire le vide d’un vide impossible. Comme à vouloir vider une source intarissable en son centre avec des objets à la surface qui adopteraient ainsi des trajectoires circulaires sans fin ; pourvu que l’eau qui se vide soit toujours suffisamment compensée. A remplacer l'eau qui se vide par le vide infini, et le vortex au centre par un moment intrinsèque, qu'obtiendrait-on alors sinon une courbure de l'espace produisant l'effet d&

De l’Intrication Logique

Dire que deux particules, ayant fortement interagi par le passé, seraient instantanément intriquées, quelle que soit la distance, ne revient-il pas à dire, qu’à un certain moment, la distance soit tout simplement inopérante ? En effet, à considérer un certain intervalle de durée divisé par un certain nombre N qui tendrait vers l’infini, alors la durée séparant deux jalons temporels, en guise d’événements élémentaires, tendrait vers zéro. Dès lors, qu’y aurait-il durant ce laps infinitésimal de l’indétermination sinon rien d’avéré en l’absence d’événement mesuré ? C’est sans doute là que l’intrication s’opère, tandis que tout est mesurable, et non mesuré ; alors que la réalité n’est encore qu’une potentialité logique non avérée en amont de la perceptive. Ce qui ferait de chaque nouvel instant : une nouvelle création ; comme si l’univers renaissait à chaque fois imperceptiblement à partir du rien*. Cependant, nous ne cessons jamais d’être à notre insu; car même à ne rien connaître

De la Vision du Tout

A nous élever très haut, que verrait-on sinon la Terre comme un point dans l’univers ? Cependant, ce qui fait notre petitesse ne fait-il pas aussi notre grandeur ? Puisque pour tout avoir en perspective, il faut nécessairement être tout petit par distanciation; sans quoi, nous détruirions le tout présent à nous-mêmes, qui ne serait plus tout, mais une partie d’un nouvel ensemble alors constitué du premier tout, de l’observateur et d’un vide ; dès lors qu'on en sortît pour l'observer (1) . Par conséquent, tout appréhender ne saurait jamais correspondre, de manière avérée, à appréhender le tout extérieurement, mais atteindre une limite à l'environnement observable, tout en étant très petit (2) . Notre insignifiance apparente est donc une nécessité faisant notre grandeur cognitive. Notes : (1)      Ce qui n’est pas sans rappeler, d’ailleurs, notre condition humaine ; comme si la conscience, nécessitant de nous distancier instantanément de nous-mêmes pour nous voir pa

Du Temps Universel

Le passé étant la conséquence du présent perçu d'un point de vue causal, il s'ensuit qu'il ne saurait y avoir de temps universel présupposant que le passé effectif cohabitât antérieurement avec le présent de l'observateur ; puisqu’une conséquence ne saurait précéder sa cause. Le présent ne saurait donc être précédé que par une potentialité non avérée, à l’image d’un état superposé avant mesure ; faisant ainsi de chaque nouvel instant, une nouvelle création imperceptiblement ; ce qui laisse entrevoir une explication à l'intrication si la distance est inopérante au cours d’un certain laps, entre deux créations successives. Il faut alors réinterpréter l'inflation cosmique, non comme la première page du livre de notre genèse ouvert vers la fin, mais comme la première page d'un livre ouvert au début contant la fin ; ce qui semble finalement logique dès lors que la création soit l'étape ultime de l'annihilation ; si tant est qu’une chose soit toujours

De la Lumière Classique

Si la lumière est l'information du passé classiquement, alors le présent est nécessairement en amont de la perceptive. Mais où cela ? Sans doute lors de la détermination certaine du choix; à partir de quoi, la perception correspondante devient inéluctable ; puisque la causalité est principe invariant. Or, le réel est une succession d'instants recélant l'idée d'annihilation du présent. Si bien que se déterminer avec certitude ne puisse alors être dissocié de l'annihilation du présent elle-même, de laquelle n'est conservée qu'une relique visible par la lumière. Et, à considérer que l’impression du temps qui passe soit directement l'effet d'une annihilation perpétuelle matière / antimatière, alors choisir serait imperceptiblement comme une rencontre déterministe du soi et d’un anti-soi. Une rencontre de laquelle nous ne garderions qu'une relique visible de part et d'autre en véracité. C'est sans doute pourquoi matière et antimatière se

D’Incessamment à Toujours

Dès lors qu'à ne rien connaître, nous aurions encore à connaître l'ignorance, est-il possible de ne jamais rien connaître ? Par la négative, alors une chose immanente telle que la faculté de ressentir _ en tant que capacité innée à connaître l'essence d'une chose en amont du verbe _ doit nécessairement être continûment par elle-même, sans chronologie possible, pour avoir incessamment à connaître quelque chose. Il s'ensuit que la chronologie soit rendue caduque au-delà d'un certain point : celui d'être de nature substantielle pour être continûment ou incessamment par soi. Mathématiquement, il s'agirait de considérer un certain intervalle de durée divisé par un certain nombre N qui tendrait vers l'infini. Alors, la durée entre deux jalons temporels tendrait vers 0. Que serait-on alors durant cet intervalle infinitésimal à défaut d'événement mesuré ? En l'absence de néant absolu, il faut donc en conclure que nous ne cessions jamais d&#