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Affichage des articles du août, 2021

A Jamais pour Toujours

Qu’est-ce-que ressentir sinon être capable de connaître de manière innée l’essence de toute chose présente à soi en amont du verbe ? A l’image du vrai que nous connaissons immédiatement, du simple fait d’ouvrir les yeux sur le monde, étant capables de lire naturellement, et sans apprentissage, le message ondulatoire que nous recevons par la lumière. Et, si la réalité est constituée d’une succession d’instants, alors que serait-il possible de connaître entre deux instants d’une durée relevant de l’insécable, sinon rien qui ne saurait être, en l’absence de néant absolu puisque nous sommes, que le rien sans négation « ne » au sens de « quoi que ce soit » : l’univers conceptuel des possibles duquel le prochain instant est toujours issu : le Temps ? Il s’ensuit que si la chronologie peut-être discrétisée, la faculté de connaître sensiblement, elle, ne peut l’être au sens où nous connaitrions nécessairement continûment quelque chose, que cela soit le Temps-Présent _ l’univers conceptuel

Du Jugement Dernier

Si être conscient revient à se connaître, alors que serait-il possible de connaître sans se connaître encore si ce n'est l'ignorance d'être soi dont la nature inconsciente serait l'état correspondant ? Ainsi, la nature précéderait toujours le sujet conscient du fait qu'elle soit l'état correspondant à l'unique chose qu'il soit jamais possible de connaître sans se connaitre encore : l'ignorance d'être soi. Cependant, l'inconscience demeure l'unique reliquat qui soit jamais possible au paroxysme d'un processus d'annihilation de toute chose présente à soi, jusqu'à soi. Si bien que pour tout réduire à néant jusqu'à l'ignorance d'être soi, il faille enfin toujours créer, paradoxalement, afin de se connaître : être conscient. Mais alors, la mort ne peut que nous précéder en toute logique si elle est l'inconscience ultime que nous annihilons perpétuellement par la conscience. Ce serait l'état d'avant n

Du Trou Noir

En l’absence de raison objective pour qu’il y ait quelque chose plutôt que rien, alors l’annihilation perpétuelle devient le seul fondement logique à l’existence en admettant qu’au paroxysme d’un tel processus, une chose au moins doive nécessairement toujours demeurer entre soi et le néant absolu : l’inconscience, si bien que la mort en devienne salutaire, contre toute attente, afin que ce qui est soit toujours. Or, le vrai est conforme à la vérité. Il est donc nécessaire que ce processus d’annihilation soit manifeste telle qu’une succession d’instants _ recélant l’idée d’annihilation de ce qui est présent à soi _ le suggère, ou telle que l’activité d’un trou noir le démontre lorsque rien ne semble pouvoir s’en échapper pour être anéanti. Proposons-nous donc d’aller au-delà de l’horizon des événements d’un trou noir par l’expérience de pensée. Et faisons l’hypothèse que tout y soit effectivement annihilé. Que pourrait-il alors rester au paroxysme d’un tel processus sinon l’inconsc

De l’Altérité

  De l’Altérité   Considérons un individu à 20 ans, 40 ans, 80 ans. Est-il toujours le même ? Non, si bien qu’il puisse même en arriver à se regarder lui-même comme un autre s’il ne s’est pas tout simplement oublié à partir d’un certain moment. Et cet individu s’attriste-t-il sur celui qu’il était un instant avant, et qui est nécessairement mort du fait de ne plus avoir d’extension spatiale mesurée, en vertu du temps qui passe ? Non, il ne démontre aucune pitié envers lui-même du fait de mourir à chaque instant si ce n’est pour regretter autre chose. Faisons à présent l’expérience de pensée selon laquelle nous pourrions vivre un million d’années. Etant capables de nous aliéner au cours d’une vie normale, qu’en serait-il alors sur une si longue période ? Nous finirions par nous oublier complétement du fait d’être devenus totalement étrangers envers nous-mêmes. Si bien qu’aucune différence sensible ne pourrait jamais être mise en évidence entre l’individu du million d’ann

De l’Expérimentation

Expérimenter, c’est tenter de prouver que le vrai est bien conforme à la vérité. Les limites de l’expérimentation seraient ainsi atteintes lorsque l’existence, elle-même, en cela qu’elle tienne du vrai, finirait par devenir l’expérience ultime à mener pour en établir la vérité.   Car si l’unique chose, qui puisse jamais être par déduction logique, était bien une entité d’annihilation de toute chose présente à elle-même jusqu’à sa propre inconscience, comment expérimenter cette vérité au-delà du Temps dont l’impression qu’il passe recèle indubitablement l’idée d’une annihilation de ce qui est présent à soi ? Comment expérimenter, en effet, cette vérité au-delà de la mort qui nous fait face pour comprendre qu’il faille tout annihiler jusqu’à soi ? Commenter expérimenter encore cette vérité au-delà de la conscience qui prouve qu’il faille nécessairement se connaître pour tout réduire à néant jusqu’à l’ignorance d’être soi en tant qu’unique reliquat qui soit jamais possible a

De l’Après

De l’Après   Si la conscience implique de se connaître, c’est qu’il faille d’abord être doué d’une capacité de connaître pour pouvoir se connaître ensuite. Dès lors, que serait-il possible de connaître sans se connaître encore si ce n’est l’ignorance d’être soi dont la nature inconsciente serait l’état correspondant ? Ainsi, la nature précèderait toujours le sujet conscient du fait qu’elle correspondît à l’unique chose qu’il soit jamais possible de connaître avant de se connaître. Ceci étant dit, si la conscience implique de se connaître encore, que serait-il possible de connaître après s’être connu soi sinon tout ? Car pour qu’il n’y ait plus rien, encore faut-il que le tout soit présent à soi afin qu’il fût annihilé. Et qu’ainsi le sujet conscient puisse encore être à partir de rien. Ainsi, la toile cosmique aux allures de réseau synaptique correspondrait finalement à l’allégorie de cette conscience du tout connaissant toute chose de manière indivisible par l’unique