Du Temps Universel

Le passé étant la conséquence du présent perçu d'un point de vue causal, il s'ensuit qu'il ne saurait y avoir de temps universel présupposant que le passé effectif cohabitât antérieurement avec le présent de l'observateur ; puisqu’une conséquence ne saurait précéder sa cause.

Le présent ne saurait donc être précédé que par une potentialité non avérée, à l’image d’un état superposé avant mesure ; faisant ainsi de chaque nouvel instant, une nouvelle création imperceptiblement ; ce qui laisse entrevoir une explication à l'intrication si la distance est inopérante au cours d’un certain laps, entre deux créations successives.

Il faut alors réinterpréter l'inflation cosmique, non comme la première page du livre de notre genèse ouvert vers la fin, mais comme la première page d'un livre ouvert au début contant la fin ; ce qui semble finalement logique dès lors que la création soit l'étape ultime de l'annihilation ; si tant est qu’une chose soit toujours irréductible au paroxysme d’un tel processus : l’inconscience ; tel qu’il faille enfin faire jaillir la vie afin de se connaître : être conscient.

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