En conclusion de l’Au-Delà et de la Justice

Si le souvenir est l’unique chose qui puisse raisonnablement être connue après s’être connu, alors que saurait-il rester précisément ?

Pour y répondre, il faut saisir qu'il n'y aucune raison objective pour que la vanité ne soit irrémissiblement oubliée. Puisque seule la cause utile sert la causalité.

Il s’ensuit que seule la vérité puisse demeurer justement en mémoire afin que le vrai, qui en est jamais que la conformité, soit projeté en conséquence.

Une part d’oubli est donc inéluctable, sans quoi ce qui est vain serait gardé en mémoire. Il en ressort que le souvenir se mérite et que l’oubli puisse faire office de jugement sanctionnant la vanité en dernier lieu.

Sans quoi, l'injustice ne saurait jamais vraiment être rendue juste, même en considération d’un dessein supérieur, du fait de la déception que l’histoire peut durablement inspirer.

C'est sans doute la raison pour laquelle le mur de Planck est moins une durée à compter d'un instant zéro philosophiquement impossible, qu'un mur de l'oubli en amont duquel le souvenir devient inutile au-delà de la vérité simple, à présent retrouvée, d'avoir toujours à se connaître en étant jamais que par soi.

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