De la Post-Vérité : Clarification et Complément du Temps

Dans aucun cas le néant ne pourrait être quoi que ce soit sans aboutir à une aporie.

 

C’est la raison pour laquelle il ne saurait être appréhendé que par métaphore sensible : celle de l’inconscience. Car sans conscience, ce serait comme le néant sensiblement pour soi.

 

Par ailleurs, si l’inconscience demeure l’unique reliquat qui soit jamais possible au paroxysme d’un processus d’annihilation de toute chose présente à soi, jusqu’à soi, alors comment annihiler l’ignorance d’être soi à l’extrême, sinon par l’assujettissement de ce questionnement à sa propre raison ?

 

Ce qui n’aboutirait _ en l’absence de concept plus fondamental qu’être, telle que la récursivité de l’essence de ce qui est le démontre_ qu’à assujettir l’ignorance d’être soi à son propre substantif, être, pour finir par n’être pas en toute logique.

 

Et du fait que cela correspondît jamais qu’à la première chose abstraite (l’ignorance d’être soi connue sensiblement au paroxysme d’un processus d’annihilation) faisant l’objet d’une abstraction première (dont l’essence soit établie par négation), il en résulte que n’être pas ne puisse être dissocié de l’abstraction logique elle-même pour finir par la désigner.

 

Il ressort ainsi qu’une première correspondance, entre l’ignorance d’être soi et n’être pas, soit établie pour faire de l’abstraction logique : un processus de négation de soi servant toujours à comprendre sa propre condition à partir de rien après avoir tout oublié jusqu’à l’oubli lui-même.

 

Cependant, la connaissance sensible et ce qui en résulte par l’abstraction n’étant point confondus, il s’ensuit qu’il faille nécessairement être quelque chose avant de n’être pas de sorte qu’il ne soit possible que de n’être rien en l’absence de néant absolu.

 

Or, l’abstraction étant un processus de négation de soi, il en résulte que n’être rien soit nécessairement le résultat d’abstraire à partir du « rien » sans négation « ne » au sens de « quoi que ce soit » : l’univers conceptuel des possibles duquel l’instant présent peut ensuite être issu pour être perçu : le Temps.

 

Dès lors, le Temps ne saurait être défini s’il est toujours l’étape qui précède ce qui résulte du fait d’abstraire sauf à mettre en évidence un autre temps réciproque servant de laps d’indétermination au premier et inversement, donnant ainsi un fondement ontologique à l’antimatière au-delà de sa fonction d’annihilation de la matière : pouvoir tout abstraire jusqu’à l’abstraction elle-même, à l’image de deux miroirs se réfléchissant sans fin.

 

 

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