Du Chat de Schrödinger

Pour résoudre ce paradoxe, il faut sans doute appréhender la superposition, non par le prisme de l'ubiquité qu'elle évoque, mais de façon causale. Dès lors, un état superposé relèverait du futur antérieur à la mesure du vecteur d'état pour ne pouvoir être observé - avant - cette dernière action précisément.

En d'autres termes, un état superposé relèverait d'une potentialité non encore avérée avant mesure, et non de plusieurs états à la fois. Or, ce qui est potentiel demeure strictement du domaine de l'esprit. De sorte que le réel ne puisse être qu'une émanation du conceptuel.

Il s'ensuit que le chat de Schrödinger ne serait alors qu'un pur objet de la pensée qui n'existerait pas encore, pour n'être qu'une potentialité avant mesure coïncidant avec l'ouverture de la boîte, en toute cohérence. Sans quoi, on ne peut aboutir qu'au paradoxe soulevé.

Ce qui est irréfutable d'ailleurs dès lors que placer un dispositif, aussi ingénieux et discret soit-il, pour déterminer l'état du chat (mort ou vivant) - à distance - reviendrait immanquablement à déplacer l'acte de la mesure en amont de l'ouverture de la boîte.

Même une simple pesée de celle-ci reviendrait encore à forcer la détermination de l'état du chat. De sorte qu'il soit impossible d'affirmer, avec certitude, que le chat existât réellement avant mesure.

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