De l'Au-Delà

Dès lors qu'il faille, pour tout réduire à néant jusqu'à l'inconscience idéelle en dernier lieu, créer pour se connaître comme étant soi - être conscient - il s'ensuit que toute chose doive être antithétiquement compensée par nature.

Si bien que la raison de l'être devienne indissociable de l'idée de ce qui doit être juste.

Or, nul ne choisit sa naissance et ses vicissitudes; tel qu'il faille nécessairement que la vie soit naturellement compensée dans l'au-delà afin d'équilibrer le destin; sans quoi, l'annihilation antithétique ne serait pas toujours vérifiée.

Cependant, toute chose ne pouvant qu'être ou n'être pas tandis nous sommes nous-mêmes, il ressort que nous ne saurions envisager de tribunal transcendant sans remettre en cause la raison elle-même.

En outre, et dès lors que l'inconscience idéelle demeure l'unique reliquat qui soit jamais possible à l'acmé du temps, il s'ensuit que nous ne puissions qu'osciller entre éveil et sédation profonde par annihilation antithétique successive.

Par conséquent, nous ne saurions envisager de dernière instance que celle d'une conscience paradoxale, sur le chemin qui mène d'être à n'être pas; à l'image d'un rêve oublié dans lequel la vie serait juste.

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