Du Multivers

Dès lors que l'inconscience soit l'unique reliquat jamais possible au paroxysme d'un processus d'annihilation du présent que le temps révèle (puisqu'il ne saurait alors rester rien d'autre qu'une chose inconsciente, en effet, quelle que soit la réalité de départ), tel qu'il faille enfin créer pour se connaitre comme étant soi _ être conscient _ paradoxalement, alors le début devient inexorablement l'effet de la fin.

Il s'ensuit que commencer implique d'avoir déjà fini; ce qui instaure ainsi une certaine forme de déterminisme naturel présidant au fatalisme lui-même et à son contraire; tel que croire que tout soit écrit d'avance, ou se croire libre, soit prédéterminé par l’inconscient en vertu de la nature de l'unique chose qui puisse jamais être par déduction.

Davantage, si commencer implique d’avoir déjà fini, alors exister une fois signifie exister toujours par récursion ; puisque une fin donnée ne saurait elle-même être envisagée sans un début préalable en toute logique ; tel que l’instant zéro soit impossible.

Or, pour exister toujours dans un système fini, il faut nécessairement exister jamais à l'infini (sans negation "ne" au sens de à quelque moment que ce soit) ; si bien que tous les instants aient à coexister; tel un multivers d'instants présents successifs se superposant à l'insu de ceux qui les vivent; de sorte que le nouveau mort poussât, en même temps, son premier cri quelque part.

 

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