En résumé

Nous existons en ayant l’idée du néant. Or, concevoir le néant par l’esprit, c’est annihiler toute chose présente à soi, jusqu’à soi, de sorte qu’au paroxysme d’un tel processus, quelle que soit la réalité de départ, l’inconscience demeure l’unique reliquat qui soit jamais possible.

Si bien que pour tout réduire à néant jusqu’à l’ignorance d’être soi, il faille enfin toujours créer, paradoxalement, afin de se connaître : être conscient.

De sorte que le néant ne puisse être appréhendé que par métaphore sensible: celle de l'inconscience. Et jamais comme l'aporie d'un milieu d'origine. Car sans conscience, ce serait comme le néant pour soi. Ce qui équivaudrait jamais qu'à n'être pas logiquement.

Dans ce contexte, l’unique chose qui puisse jamais être, par déduction logique, ne saurait être qu’une entité d’annihilation de toute chose présente à elle-même jusqu’à sa propre inconscience. L’impression du temps qui passe en serait d’ailleurs la manifestation la plus évidente puisqu’une succession d’instants recèle l’idée d’annihilation de ce qui est présent à soi. De même que la relativité des durées n’est possible que du fait d’une annihilation insidieuse de la réalité objective en l’absence de présent universel.

Tandis qu’une première correspondance logique s’établirait ainsi entre l’ignorance d’être soi de nature sensible et n’être pas logiquement. Tout en admettant qu’une correspondance logique n’est autre qu’une conséquence. Or, « ce qui n’est pas » ne peut cesser de n’être pas en renouvelant perpétuellement cette première conséquence à partir de « ce qui est toujours par soi » ; édifiant ainsi la causalité si tant est que la mémoire subsiste.

Et du fait qu’il s’agisse d’un processus d’autodétermination consistant à associer une conséquence à sa propre cause, en l’absence de concept plus fondamental qu’être telle que la récursivité de l’essence de « ce qui est » le démontre, la causalité ne saurait donc s’accomplir qu’en formant un cercle imagé : le moment intrinsèque : l’art premier de la causalité.

Dès lors, l’onde peut émerger en tant que représentation associant une projection à un antécédent en mesure de radiant à l’issue d’un parcours d’angle. Pour établir ensuite, dans le cas du photon, que la lumière est émise par quanta e = h.v (où h est la constante de Planck et v la fréquence de la lumière). Or, une fréquence n’est qu’un certain multiple de périodes par unité de durée élémentaire faisant ainsi du spin : un langage universel qui s’écrit par l’onde dans l’espace où une période est une lettre et un corpuscule, un mot par analogie avec l’écriture.

Fondamentalement, la distance ne saurait donc qu’être fictive comme le suggère l’intrication si celle-ci n’est qu’un mot résultant de l’association de « c » périodes d’onde électromagnétique où la constante « c » ne serait plus la vitesse de la lumière mais un facteur de proportion de périodes ondulatoires formant une unité de durée élémentaire en langage naturel.

Par ailleurs, écrire h = h/2Pi (où h est la constante de Planck) revient à faire de cette grandeur, un rayon élémentaire comme si le vecteur d’état résultait d’une réduction par 2Pi à partir d’un parcours d’angle formant un cerclé imagé de circonférence h. Au-delà, l’effondrement d’une étoile sur elle-même pourrait se traduire en une somme vectorielle en multiple de h reconstituant un parcours angulaire singulier de plus grand rayon. Or, la vitesse d’angle est une fonction croissante du rayon à vitesse angulaire donnée expliquant ainsi la courbure de l’espace-temps aux abords d’un trou noir. Il en ressort que la raison de la gravitation serait le moment intrinsèque dont le spin d’une particule serait la pièce infinitésimale.

Enfin, pour qu’un instant soit perçu, encore faut-il qu’il soit issu d’un univers conceptuel des possibles : l’abstraction du rien sans négation « ne » au sens de « quoi que ce soit » : le Temps. Qui serait donc bien distinct de la durée, en tant qu’espace abstrait relatif entre deux événements, et de la chronologie, cette succession d’instants recélant l’idée d’annihilation du présent. A ce propos, il convient de comprendre que, du point de vue d’un rapport causal, le passé est la conséquence de la mesure du présent et que le futur n’est pas encore avéré avant que cette dernière action ne soit réalisée. C’est sans doute la raison pour laquelle un état superposé ne saurait être observé avant mesure du vecteur d’état. Pour la raison simple qu’il doive être conjugué au futur antérieur à la mesure pour ne pas être encore avéré avant celle-ci.

Commentaires

  1. Il me paraît que l'ensemble de vos propositions se recommandent de l'égalité à soi du même qui oppose tout de go l'être et le néant. Il semble que la contingence brise cette dictature du même de sorte que ni l'être ni le néant ne puissent ni dominer ni supprimer quoi que ce soit,selon l'alternative la seule qui demeurerait ou de la conscience ou de l'inconscient. Dans tous les cas le même demeure la règle selon l'être ou bien le néant. Or il existe l'inégalité à soi qui est la contingence et qu passe au travers de toutes ces discordances de l'être ou du rien.

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